Comme je l’ai raconté ici, là et par là, j’ai supprimé mon compte Facebook. Il semble qu’il ait été effectivement effacé.
Les gens semblent avoir de plus en plus tendance à quitter Facebook. Néanmoins, cette tendance n’est pas vraiment nouvelle et elle s’explique aussi par le grand succès du site. Ce qu’on peut en revanche signaler, c’est que la presse mainstream commence à en parler. On verra si le Quit Facebook Day remportera du succès. J’ai des doutes.
Et maintenant, que faire ? Que puis-je espérer ? Je pense que je retournerai sur Facebook, pour rester en contact avec mes amis très proches. Malheureusement, si l’on veut être prudent et ne pas confier à Facebook trop de données, l’intérêt du site devient très limité. Et surtout, je ne suis pas sûr que j’aie besoin d’une distraction supplémentaire.
Les vrais amis, de toutes façons, savent où me trouver…
C’est trop rebelle de quitter Facebook. Yeah ! Et après avoir fermé mon compte Facebook, je bannis Google de mon réseau et j’utilise Exalead ! Yeah !
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Se passer de Google, ce sera plus dur. Mais pourquoi pas, pour les statistiques, je peux déjà m’en passer…
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J’ai une question.
J’ai suivi l’évolution du « vivre sans facebook ». De mon côté, j’avais fait la démarche de suppression du compte il y a bieeeeeeeen longtemps déjà, avant toutes ces modifications des conditions et tout le reste. Conviction personnelle.
Néanmoins, après avoir autant démonté le système et avoir (j’espère) convaincu du monde de quitter le site, pourquoi dire « je pense que je retournerai sur Facebook »?
Croyez une désinscrite de longue date : Facebook est loin d’être vital pour garder contact avec ses amis « très proches ». S’ils sont très proches, a-t-on vraiment besoin de Facebook? Si je veux parler ou écrire à ma meilleure amie, j’ai son numéro de téléphone, son adresse mail, son adresse tout court… ai-je besoin de facebook? Il me semble que non 🙂
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Je suis assez d’accord avec vous. On a pas besoin de grand chose pour vivre, dans l’absolu. Néanmoins, Facebook n’est pas non plus le mal absolu. Il fournit certains services bien pratiques. D’ailleurs, je ne pense pas que ces bénéfices soient dus essentiellement à la qualité intrinsèque du site mais plutôt au fait que plus de la moitié de la population y possède un compte.
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J’ai beau envisager de quitter facebook moi aussi, je trouve que l’argument « Si je veux parler ou écrire à ma meilleure amie, j’ai son numéro de téléphone, son adresse mail, son adresse tout court… ai-je besoin de facebook? » est un brin bancal.
Dans la même logique, je pourrai dire « Si je veux parler ou écrire à ma meilleure amie, j’ai son numéro de téléphone, son adresse… ai-je besoin de l’email? » Ou encore, Si je veux parler ou écrire à ma meilleure amie, j’ai son adresse ai-je besoin du téléphone? »
En fait, pour parler a ta meilleure amie, tu as besoin de pouvoir la joindre. Le moyen importe peu. Et si c’est sur Facebook qu’elle est le plus joignable, ou simplement le plus facilement joignable, alors tu aura peut-être bien besoin de Facebook…
J’en connais qui, depuis qu’ils sont sur Facebook, semblent avoir du mal a encore envoyer un email… ou qui n’en ont jamais vraiment envoyés et découvrent avec la messagerie Facebook qu’en fait, c’est pratique de s’envoyer des messages plutôt que des SMS.
Du coup, je crois que si je ‘quitte’ facebbok, ce sera effectivement pour y avoir une sorte de présence minimale, histoire de pouvoir garder le contact avec ceux de mes amis et connaissances qui semblent préférer ce moyen de communication aux autres…
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Il est évident que l’argument « ai-je besoin de facebook? » n’est pas absolu. La vraie question est donc : ai-je besoin de Facebook pour communiquer avec mes proches en sachant les pratiques peu recommandables de Facebook pour acquérir le plus de données sur moi, au mépris de ses engagements passés, voire de la loi, dans la mesure où je limiterai donc au minimum la quantité de données sur le site et le cercle de personnes y ayant accès ? C’est une question de coût/bénéfice.
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En fait, ce qui me fait rigoler, c’est le concept de polémiquer sur la suppression de son compte Facebook.
J’ai créé, il y a plusieurs années déjà, un compte sur copainsdavant.com. Ah, ça vous dit rien ce site ? Ouais, ben moi pareil, j’ai abandonné ce compte et j’ai même pas pris la peine de supprimer mon compte ni de dire que c’était pourri. Pourtant j’en ai donné des infos persos ! Ils connaissent tout les établissements scolaires que j’ai fréquenté et ont même des photos de classe ! Wahou !
Pour Facebook, ça sera pareil. Le jour où ça me gonflera, je passerais à un autre service et mon compte Facebook finira dans l’ignorance la plus totale…
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Je n’ai pas l’impression qu’il y ait vraiment de polémique. Il s’agit juste d’utiliser les outils gratuits avec circonspection. En particulier quand ces outils contiennent beaucoup de données personnelles et changent la règle du jeu à tout bout de champ.
Une fois les gens informés, ils font ce qu’ils veulent…
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Bah ton article semble montrer la clôture de ton compte Facebook comme une victoire, mais au final, tu concède que tu aurais pu garder ton compte, sans y mettre de données personnelles… Voilà, y’a pas de polémique, ni d’appel aux fermetures de comptes générales… Pour tout les services, que ça soit sur Internet ou ailleurs, si vous voulez pas qu’on se serve de vos données personnelles, ne les donnez simplement pas…
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Il ne s’agit pas que de mettre des données ou pas. Je confie des données à ma banque mais j’ai relativement confiance en eux pour ne pas les balancer sur la place publique. C’est pareil pour Gmail.
Facebook a la détestable habitude de rendre public des informations qui étaient censées rester privées. C’est là qu’est l’os… Et alors, quelle est l’utilité de Facebook si l’on n’y met ni son nom, ni sa photo, ni aucune info et qu’on a 20 amis ? Très limitée, je pense.
P.S. : et pour supprimer des infos de son compte, c’est assez fastidieux. Tu as rejoint 150 groupes ? Tu devras les supprimer un par un…
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