Mercredi dernier avait lieu l’Android Party #3 dans le tout jeune Café numérique, qui justifiait déjà son importance et son utilité. L’événement était rehaussé par la présence d’un invité de marque en la personne morale de Belgacom. Le magnifique mock-up de leur future application Android ayant été fait avec des captures d’écran d’iPhone, j’étais déjà d’humeur particulièrement guillerette. Quand ce tweet a fini par défiler derrière l’un des marketing droid de Belgacom durant sa présentation, j’ai beaucoup ri. Vous pouvez retrouver la présentation d’Édouard sur Android sur le site du Café numérique mais je laisse à Yann le soin de vous raconter la suite de la soirée et le débat à fleurets mouchetés qui suivit.

Heureusement, c’est nimbé de lumière que Michaël – le deuxième blogueur belge le plus influent – nous a parlé du développement d’applications Android. Sa présentation était très convaincante. Il nous a montré une petite application développée en une soirée (avec sans doute du café et une loveuse compréhensive). Vous pouvez constater dans son dernier article qu’il n’a pas chômé puisque l’application Villo présentée ce soir là a donné naissance à VilloHelper, une carte Google personnalisée avec les emplacements et les places disponibles.
Si les mots programmation orientée objets et model-view-controller ne vous disent rien, il y a fort à parier que vous ne terminerez pas ce paragraphe. En gros, l’environnement de développement de Google pour Android ressemble beaucoup à l’environnement d’Apple pour iPhone. Il est cependant basé sur la plateforme ouverte Eclipse et la plupart du code est constituée de Java et de XML. Le SDK Android dispose aussi d’un émulateur, de possibilités de remote debugging et de tout un tas de bibliothèques permettant d’accéder aux fonctionnalités des téléphones et de l’OS. Le gros avantage par rapport à l’iPhone, c’est qu’en utilisant Java et Eclipse, le SDK permet de réutiliser beaucoup de code et de savoir-faire. C’est clairement un bon moyen de faire baisser le coût d’entrée dans le monde du développement d’applications embarquées, sport qui n’était naguère pratiqué que par des happy few.