Le premier ministre belge a (encore) démissionné. Chez lui, c’est devenu une habitude. En même temps, quand il y a un gouvernement, il s’embourbe dans les négociations « institutionnelles » et les problèmes « communautaires ». Donc quand il n’y en a pas, le gouvernement en « affaires courantes » s’occupe en fait des vrais problèmes, de la gestion quotidienne. Il travaille, quoi… Quand il n’y a plus de gouvernement, il y en a encore un.
C’est le même personnage qui avait chanté la Marseillaise « par erreur » sur le parvis de la cathédrale Saints Michel et Gudule le jour de la fête nationale belge l’an dernier. J’appelle plutôt ça un attentat, au moins de la haute trahison, mais les Belges prennent tout avec humour. Cette fois-ci, il nous refait le coup le 14 juillet. Je suis mort de rire.