Vendredi. C’est la fin de l’année. Les résultats sont délibérés, proclamés. Et tout le monde va se bourrer la gueule. La session d’examens du mois d’août va être fréquentée, cette année…
Samedi. Repas avec Thomas, mon colocataire :
— Il est bien ton canapé.
— Et encore, tu ne l’as pas testé dans toutes les positions.
Nous allons faire des courses et manger des hamburgers chez Ronald : « c’est pas parce qu’on ne peut pas fumer qu’on ne peut pas fumer. » Puis on va au cinéma voir un navet. Tout ça est tellement pathétique que nous décidons de nous pinter consciencieusement. On finit la soirée en parlant de cul :
- Pourquoi la sodomie ?
- Faut-il surfer sur les sites de rencontre à 4 heures du matin ?
- Comment refuser poliment une fellation ?
Le tout en écoutant De Palmas (quand je disais pathétique). D’ailleurs, Thomas chante très bien… comme De Palmas. 😉
Dimanche. Rangement, lessive, vaisselle (j’aime ma vie). Mes voisins s’égosillent. Quoi ? Ils ont décidé de tuer leurs enfants ce week-end ? Mince, une ambulance arrive. Ouf… Rien de grave. Un point de suture et il n’y paraîtra plus. Je conseille la camisole ou la cave aménagée en Autriche, l’idéal pour une éducation épanouissante.
Je vais finir la soirée en remplissant ma déclaration d’impôts. Une camomille et au lit. Si j’achète un jour des charentaises, il faudra m’abattre.