« Le vide dégagiste est d’abord celui du pouvoir, de celui qui l’incarne, de l’institution qui le représente. Fomenter le vide dégagiste, c’est accepter de se confronter au vide métaphysique devenu insupportable à l’homme occidental contemporain, ce vide effrayant auquel il prétend opposer, qu’il prétend combler à toute force par, le CONTRÔLE et le POUVOIR. Les rythmes et les pas ne nous appartiennent plus, il importe de les suivre, en cadence, AU PAS !, au point que nul mouvement et nulle harmonie ne sont plus possibles. C’est ce contrôle et ce pouvoir dont les dégagistes ne veulent plus, osant provisoirement le vertige et l’angoisse de leur absence, pour restaurer la possibilité de la contemplation, pour, après, recréer ou créer de toute pièce les espaces, les places, les lieux et les durées nécessaires à toute pensée et à toute vie, forcément poétique et politique. »
Dégagisme: polyphonie transtemporelle de subjectivité émancipatoire. Laurent d’Ursel, Xavier Löwenthal, Ivana Momcilovic pour le collectif MANIFESTEMENT
via jf le scour