Je trouvais qu’il passait de plus en plus de temps sur Twitter et Facebook. Je commençais à trouver ça très louche alors j’ai commencé à le surveiller discrètement. Mes soupçons ont été confirmés quand il a commencé à parler de marketing, de cible, de trafic, de clics et toutes ces sortes de choses.
— Dis donc, chéri, tu passes beaucoup de temps sur le web, ces temps-ci…
— Oui, j’anime la communauté d’Akamusic et j’essaye de vendre des disques.
— Tu fais du marketing, quoi ?
— Oui mais sur le web. À travers les réseaux sociaux, tu vois ?
— Ça ressemble furieusement à du community management, dis moi.
— Bah oui, c’est ça. Je community manage, en fait.
— Quoi ? Tu veux dire que tu es une pute comme le dit si bien Thierry Crouzet (qui n’a rien à vendre, lui) ?
— Non, pas du tout. Akamusic a un métier basé entièrement sur la communauté et le réseau. C’est assez logique d’animer cette communauté, non ?
— Mais tu as plein d’autres clients à qui tu revends ton influence ? Tu n’as pas peur de vendre du vent, à l’inverse de ce grand professionnel de Genaro Bardy ?
— Aucun risque, je bosse exclusivement pour Akamusic. Le community management, on ne peut le faire qu’en étant intégré complètement à la stratégie de l’entreprise. Il faut adhérer aux valeurs, aussi. Sinon ça ne sert à rien. Comme toutes ces vilaines campagnes de blog marketing qui pourrissent la blogosphère.
— Tu veux dire que tu fais juste du marketing mais sur les réseaux, en fait ?
— Voilà, c’est ça. J’essaye de le faire honnêtement et c’est pas facile.
— Tu es bien obligé de mentir, quand même ? C’est comme ça qu’on vend des choses, non ?
— Sur les réseaux sociaux, ça devient compliqué de ne pas être transparent. Tu penses vraiment qu’on peut encore cacher quelque chose sur Facebook ?
— Non, c’est vrai. Mais alors, tu vas devoir passé ton temps sur Facebook ?
— Oui. Désolé chou.
— Ciel, mon mari est community manager !
« vendre du vent », certes, je n’avais pas vu les choses sous cet aspect…
et vous touittez au lit ? toi, tu blogues, lui community-manage?
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il blogue aussi, le coquin. ^_^
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« tu vas devoir passER » 😉
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Merci ! 😀
Oh et puis tant pis, je la laisse, tiens…
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