Ce dimanche matin, j’étais tranquille, j’étais peinard ((accoudé au flipper)), le portable sur les genoux, confortablement vautré dans mon lit. Je tente de regarder les nouvelles du monde, la vie sur twitter… Rien. Internet ne marche plus. Il y a deux hypothèses qui peuvent expliquer la panne : (1) la guerre de sécession vient d’éclater, la Wallonie est séparée de la Flandre et toutes les communications sont coupées à la frontière linguistique ; (2) Scarlet, ma fournisseuse d’accès, est en panne pour une raison indépendante de sa volonté (coulée de boue, pluie de sauterelles, cyclone). D’après Guillaume d’Occam, l’hypothèse numéro 2 est la plus probable.

Aujourd’hui, qu’apprends-je ? Que lis-je ? J’avais tort, une troisième explication s’impose. Scarlet avait programmé des travaux d’amélioration de ses installations : l’ajout d’une alimentation électrique de secours dans son data center. Ce n’est pas vraiment une opération simple, ce genre de choses prend un peu plus de temps que de changer un fusible ou redémarrer un serveur. Bref, c’était prévu depuis longtemps.
Alors je suis colère. Non, mam’selle Scarlet, vous ne communiquez pas. Vous avez négligé d’envoyer un courrier électronique annonçant les travaux, ce qui pour un fournisseur d’accès internet fait un peu tache, il faut avouer. Que vous ayez rencontré des problèmes lors de l’opération passe encore, que vous ayez négligé de prévenir vos clients des risques de coupure, c’est lamentable. La prochaine fois, quand vous programmerez des travaux, vous penserez aussi à programmer un billet sur votre blog.
Désolé ma pauvre fille mais tes excuses, c’est du vent.
EDIT: un lecteur qui souhaite rester anonyme (mais qui est bien informé) m’apprend qu’en plus, ils en ont profité pour faire d’autres opérations de maintenance. Tant qu’à merder, autant que ce soit avec le maximum de risque, hein ?
Hiiii! Scarlet O’Hara!
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