Je continue ma plongée dans l’œuvre d’Olivier Messiaen : Turangalîla-Symphonie est une symphonie pour orchestre, piano solo, ondes Martenot, glockenspiel, celesta, vibraphone, et diverses percussions.
Le titre vient du sanscrit : Turanga peut signifier le temps, le tempo et lîla le jeu, le mouvement, la force créatrice ou l’amour. L’œuvre est donc composée de plusieurs chants d’amour aux rythmes complexes, qui dégagent une énergie extraordinaire. Mais bon, Finis Africae en parle mieux que moi.
Un extrait, qui met la patate comme jamais, est le cinquième mouvement et s’intitule Joie du sang des étoiles. Il est interprété par l’orchestre des jeunes de Grande-Bretagne, qui dépasse de loin la taille requise pour jouer cette œuvre… mais quel enthousiasme ! Vous ne pourrez pas louper l’aspect concertant de cette symphonie dans ce passage.
Ça fout des frissons, non ?
Au fait, comment ça marche les ondes Martenot ? Voici une petite présentation par Jean Laurendeau :
Et les percussions ? Une découverte passionnante grâce à David Corkhill :