Les Témoins de la Java

La confrérie des Témoins de la Java, bruxelloise mais pas bruxello-centrée, vous apporte la bonne parole en matière de musique, de littérature et de ripaille, toujours fidèle à sa devise : « ne vous emmerdez plus, emmerdez les autres ! »

L’objectif poursuivi est simple : prodiguer un évangélisme aussi varié que différent sur la réalité, communier sur des billets sucrés-salés et ce, bien loin des couvertures traditionnelles et des publireportages. Entre le blog et le journal, nous prêchons des versets passionnés et, parfois, sulfatés sur la réalité quotidienne et sans frontières.

Les Témoins de la Java

Les plumes sont acérées et exigeantes. On peut ne pas être d’accord. Rappelez vous seulement que choisir, c’est faire preuve de goût.

Le breton pour les geeks

Le Télégramme a lancé une grande campagne pour remplacer les anglicismes qui tapissent fora, salons et gazouillis par des bretonnismes. Je ne peux que soutenir cette proposition.

  • Buzz = reuz. Exemple : l’affaire Ribery a fait du reuz. Si le reuz ne concerne que la Bretagne, on peut utiliser la variante breuzh (avec des vrais morceaux de BZH dedans). Exemple : les panneaux de Landrevarzec ont fait du breuzh.
  • Geek = pen bleo (Geek ça fait un peu soirée-disco alors que pen bleo donne la dimension pathologique de l’addiction aux nouvelles technologies. Exemple : Fillon est un pen bleo).

L’auteur s’attaque d’ailleurs à tous les vocables anglais, même très courants. Celui qui m’a fait le plus rire, c’est « shit = butun drol ». C’est un double jeu de mot anglais-breton. Il faut avoir souffert à Saint-Pol, Plouescat et Quimper pour comprendre.

Liquidation totale avant fermeture

« Il n’est pas possible de négocier avec des nationalistes, parce qu’ils ne reviendront jamais sur un fait acquis pour eux (la “frontière linguistique”), et ne respecteront jamais les concessions qu’ils font (les facilités) si celles-ci ne servent pas leur idéal national. Négocier avec des nationalistes revient à grimper marche par marche un escalier mobile pour espérer monter dans un avion qui est déjà parti. »

Belgique ou bien démocratie, à nous de choisir (Marcel Sel)

Je considère que la nation peut être un cadre commode pour l’expression de la démocratie, quand elle est basée sur l’adhésion aux valeurs et non pas l’appartenance « ethnique ». La nation française ou la nation américaine se sont constituées, de manière littéralement révolutionnaire, sur des valeurs inclusives et pas sur le droit du sang. Même si, en France en tout cas, ces idéaux généreux ont été un peu dilués ces dernières années dans le sang impur et la méfiance de l’étranger, les nationalistes flamands n’ont en revanche aucun scrupule : ils bafouent les droits de la minorité francophone sans vergogne. Ils ont aussi contaminé une bonne partie du discours politique et des représentations, au point de rendre cette crise à la fois inévitable et insoluble. Il est temps de changer de perspective et de choisir radicalement le camp de la démocratie. Quitte à en finir avec la Belgique ?

Gravitas

« Les affaires de pédophilie dans l’Église sont, pour tous les catholiques, une source de peine profonde et de douleur extrême. Des membres de la hiérarchie de l’Église ont eu, sur certains dossiers, de graves manquements et dysfonctionnements, et nous saluons la volonté du pape de faire toute la lumière sur ces affaires.

Avec les évêques, et en tant que membres de la même Église, les laïcs catholiques assument le poids des crimes de certains prêtres et des défaillances de leurs supérieurs ; ils se rangent résolument, ainsi que le Christ invite à le faire, du côté de ceux qui souffrent le plus de ces crimes, c’est-à-dire les victimes, tout en priant pour les coupables. »

Appel à la vérité

« Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait. » (Matthieu, 25, 40)